L'art de l'enseigne est un héritage du haut moyen âge, quand le commerce florissant des villages, exigeait que les échoppes ou les boutiques se différencient de leur voisine, par un symbole imagé attrayant.
Il ne faut pas oublier qu’à cette époque la plupart ne sait pas lire. L'imagerie permettait de retrouver, facilement le ferronnier, le commerçant, l'aubergiste, etc.. pour l'étranger qui arrivait dans la ville.
Avec le temps, elles ont été remplacées par des panneaux publicitaires ou des inscriptions, mais le charme incomparable des enseignes en fer forgé, les font peu à peu réapparaitre.
Elle sera courageusement relancée en 1972, dans l'atelier de serrurerie de Michel BABE, sous l'impulsion du maire de l'époque Mr Jean Couten, la commune Hautvillers décide de rénover les quelques vieilles enseignes restantes et d'en créer de nouvelles.
Aujourd'hui la commune peut se flatter de présenter à ses visiteurs un bon nombre d'enseignes.
Michel BABE a même transmis le virus à son fils Xavier. Ce dernier travail dans l'esprit et la continuité de son père, avec toujours ce même élan de créativité.
D'autres villages Champenois séduits par les enseignes, contactent l'atelier. Les principaux commanditaires sont les vignerons.
L'activité se développe, des pharmaciens, des restaurateurs, des boulangers, et des particuliers n'hésitent plus à orner leurs façades.
Mais il n'y a pas que des enseignes qui sortent de l'atelier, des grilles, des rampes d'escalier, des appuis de fenêtres. Panneaux d'entrée de villages, ornés de brin de vigne , Cramant 51 , Ville sur Arce ( Aube ) Maintenant, la clientèle arrive des pays étrangers, dans trois enseignes au Japon pour le musée du champagne a Osaka.